Suite aux annonces d’Elisabeth Borne sur le système de retraite, les huit organisations syndicales de salariés se sont réunies pour annoncer une première journée de mobilisation le 19 janvier.
Qualifiée de «paramétrique» par le gouvernement, car modifiant l’âge de départ à la retraite et le nombre de trimestres cotisés pour une pension à taux plein, cette réforme qui ouvre la voie notamment à la suppression des régimes spéciaux considérés comme trop coûteux et à une attaque renforcée contre les droits familiaux, induirait, en réalité, un changement en profondeur du système actuel.
Dans les faits, la réforme annoncée pousse encore plus loin la logique de réduction des dépenses sociales. Elle consacrerait aussi un basculement vers l’impôt, du financement des retraites dont le pilotage ne serait plus assuré par les représentants des salariés, mais par le gouvernement et le législateur, au détriment de la démocratie sociale.